Les éditions le Délirium

mardi 10 janvier 2012

Le bonheur est dans les maths




                                                       Sisyphe


Peut-on mesurer le bonheur ? Et si le concept de « dédale » introduit par l’auteur le permettait ? La formule du bonheur donnée, une « axiomatique des mathématiques existentielles » est proposée et une théorie est déroulée avec rigueur… et humour. L’auteur s’est inspiré de ses recherches (sérieuses) pour nous proposer un pastiche, un formalisme, une réflexion, une rêverie, bref un objet littéraire non identifié, une « écriture », dans laquelle les mathématiques sont au service d’une nouvelle forme de poésie. Les problèmes d’optimisation générés par la recherche du bonheur résonnent avec la mythologie (Sisyphe, Pygmalion, Ulysse, Thésée), la poésie (Rimbaud, Verlaine), la littérature (Sade, Jekyll et Hyde, Roméo et Juliette), l’opéra (Ariane à Naxos de Richard Strauss) ou la psychanalyse (l’identité, l’inconstance, l’égoïsme, l’altruisme, le fantasme, la psychorigidité, le rêve et le réel, la passion, l’onirisme). Cette exploration des rapports humains, à travers l’équation du bonheur, les mathématiques et la culture, est certes moins profonde que l’Insoutenable Légèreté de l’être (Gallimard, 1989), mais elle ne déplairait sans doute pas à Milan Kundera. Et elle vous divertira intelligemment le temps d’une soirée.

Édouard Thomas - Note de lecture Tangente -

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